mardi 29 septembre 2015

NOUS DEMANDONS DE LA DEMOCRATIE PARTICIPATIVE

En octobre, Madame Métenier Dupont a invité les associations à un cock-tail, soit ! Mais Madame le Maire est-elle réellement à l’écoute des asso-ciations de la commune de Givry ?

Déjà, lors du conseil municipal du 20 juin 2014, Madame le Maire a baissé arbitrairement les subventions aux associations de 5% sans étudier les besoins de chacune, sans tenir compte des critères qui avaient été aupa-ravant mis au point d’un commun accord. Elle a attribué des subventions exceptionnelles sans en débattre en commission « Associations ». Désor-mais elle impose l’application du logo « PARTENAIRES » et de nouvelles conventions sous peine de devoir rembourser les subventions ou d’être exclu des locaux municipaux.


Lors du conseil municipal de janvier, les élus majoritaires ont décidé l’ap-plication de nouveaux critères, déterminés sans travail au sein des com-missions « Associations » et « Finances » et ont voté une nouvelle baisse des subventions de 11%. Pour nous de tels changements impliquaient une réunion de concertations avec les associations.


Nous avons eu un discours, la présentation du logo « PARTENAIRES » et un cocktail pour tout dialogue. Quel changement avec l’ancienne équipe de la vie associative dans les relations avec les associations de Givry.


Nous connaissons désormais les critères retenus par Madame le Maire : certains sont dans la continuité de notre action, d’autres ont disparu telles que les participations aux compétitions et la prise en compte des frais de personnel. Les calculs présentés font apparaître un certain nombre d’erreurs et des critères peu clairs : par exemple, pour le même local, le judo et l’aïkido se voient ponctionnés de 14.50€ pour l’un et 34,50€ pour l’autre. Enfin certaines associations subissent une baisse de leur subvention de plus de 45% alors que d’autres reçoivent 202% de plus. Sur quels critères? Quelle logique? Quelle justice ? Il est vrai que Madame le Maire a déclaré que « la demande de sub-vention n’est pas un critère rationnel et n’est pas forcément justifié ».

Il est nécessaire d’avoir une plus grande concertation entre les acteurs de la vie associative et la municipalité. Les associations ont besoin d’un climat de confiance et d’écoute. Pourquoi ne pas mettre en place des commissions extra-municipales, ouvertes à tous ?

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