Le 17 octobre est la journée internationale du refus de la
misère. Le thème de cette année était sur les préjugés. Un certain nombre de
Givrotins ont participé à cette manifestation. Il a eu des chants, des
témoignages, de la musique, des discours.
Nous avons été interpellés par le témoignage d’une classe de
terminal du lycée Emilant GAUTHEY qui a fait un témoignage qui nous a marqué et
que nous souhaitons vous partager.
Discours du vendredi 17
octobre 2014
Journée mondiale du
refus de la misère.
Nous sommes ici pour parler de
l’association ATD Quart Monde que nous avons eu la chance de connaître lors
d’un cours de science économique et sociale. Cette association nous a permis de
mieux comprendre la misère dans notre société. Les militants présents ce jour-là
nous ont aidés à développer notre propre opinion en partageant leurs
expériences personnelles et nous remercions Andrée, Renée et Philippe pour
cela.
Nous vivons tous avec des
préjugés, ne serait-ce qu’inconsciemment. Prenons par exemple, celui qui nous a
marqué lors de l’intervention : « Les
enfants de personnes vivant dans la pauvreté sont mauvais à l’école »
La condition sociale des parents d’un élève ne doit en aucun cas influencer le
jugement du corps professorales. Les revenus financiers des parents ne
définissent pas l’intelligence de l’enfant. Pourtant pour certaines personnes, sans même s’en rendre compte,
font une différence tant les clichés sont encrés et présent en nous. Aussi
infime soit-elle, cela blesse.
Parler c’est beau, agir c’est mieux.
Pour soutenir les personnes vivant dans la pauvreté nous devrions leurs
demander à eux, ce dont ils
ont le plus besoins au lieu de décider à leur place sans vraiment savoir. Tous
citoyens se doit d’avoir les mêmes droits, quand on pense qu’un médecin sur
quatre refusera la carte CMU (CMU- C). Cela n’est-il pas révoltant ou
inadmissible que dans un pays où les droits de l’homme devraient primer,
certains doivent se voir refuser le droit aux soins à cause de leurs conditions
sociales ?
Certains pensent qu’aider riment
avec donner, c’est faux. L’argent, même s’il y contribue, ne fait pas le
bonheur. Pour lutter contre la pauvreté, il faut en priorité changer le regard
que l’on porte sur les personnes en grande précarité. Comprendre ce qu’ils ont vécu mais aussi ce qu’ils vivent.
Le jugement, la critique, les préjugés, tout cela est humiliant, dégradant,
insultant. Le mot « Fraternité »
ne fait-il pas partit de la devise de ce pays ? Il faut passer outre ce
que nous pensons, et leur tendre la main comme on le voudrait si nous étions
dans cette situation car si nous comprenons, nous réussirons à les accompagner.
Cette intervention nous a permis
de comprendre que la pauvreté est une réalité. Que nous accusions à tort les
personnes pauvres de vouloir le rester, ce qui est en soit totalement absurde
et inacceptable. Il faut savoir que la pauvreté n’est pas un choix, qui
voudrait vivre de telle situation ? Réfléchissons-y rien qu’un peu, et
finalement cela saute aux yeux. Personne ne veut devenir pauvre, personne ne
veut dormir dans la rue ou ne pas savoir ce qu’il va manger aujourd’hui et
demain. Les préjugés que nous avons doivent disparaître. Il est temps d’ouvrir
les yeux, de s’entraider, c’est pour ça que la journée du 17 octobre est née.
J’ai le plus grand respect envers ces personnes qui survivent dans une société
de consommation où le rêve passe par la possession.
Corentin,
Colas, Sarah, Yohann, Zoé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire