lundi 11 janvier 2016

Quand il est question de respect ...

 



Le respect (du latin respicere signifiant « regarder en arrière ») évoque l'aptitude à se remémorer le moment dans lequel un être humain s'est engagé, respectivement, à tenir sa promesse, à satisfaire aux conditions du contrat, ou à se conformer aux règles du jeu.


Le respect pour tout conseil municipal, c’est le fait de considérer tous les élus, représentants des citoyens, de les inclure dans le travail communal, de les écouter, de les laisser s’exprimer, de répondre à leurs questions et de resti-tuer correctement et totalement les débats contradictoires entre groupes majoritaire et minoritaire.

Le respect, c’est suivre le protocole républicain lors des cérémonies nationales, c’est saluer toutes les personnes présentes, c’est rendre hommage avec dignité, c’est honorer les symboles républicains telle notre devise.

Le respect, c’est appliquer la loi d’une façon scrupuleuse avec ses contraintes, son formalisme, ses règles comp-tables, ses délais, même si, peut-être, cela ne semble pas important.

Or que constatons-nous lors de notre participation aux évènements municipaux ?

Lors des conseils municipaux, certains conseillers n’ont pu s’exprimer, des questions posées sont restées sans réponse, les débats ne sont plus enregistrés et les procès verbaux ne traduisent pas toujours complètement les in-terventions.

Les cérémonies officielles perdent de leur solennité.

Des arrêtés municipaux ne sont pas pris, le budget n’est pas respecté, les projets ne sont pas débattus dans les commissions, les élus de la minorité ont dû s’imposer pour tenir les bureaux de vote.

Nous ne pouvons que regretter qu’à Givry le respect ne soit plus à l’ordre du jour.




 
 


 

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