jeudi 1 octobre 2015

Vos contributions au débat démocratique : Expression de Catherine Baronnet, citoyenne de Givry et du monde

L’accueil des réfugiés : au-delà de la générosité, une affaire d’Etat!
La question d’accueillir ou non, n’est pas adéquate.
Les réfugiés sont là, les chiffres parlent : 107 500 au mois de juillet et 340 000 en sept mois. Or ces migrants sont des personnes qui fuient la guerre et les persécutions : Syriens, Érythréens... Ce sont des réfugiés et à ce titre bénéficiaires du droit d’asile au regard des conventions de Genève dont l’État français est bien sûr signataire. Donc obligation d’accueillir dignement: logement, scolarisation, droits sociaux, aide administrative et assistance juridique dans le dépôt d’un dossier d’asile, etc.

Il est alors indécent que l’effort d’accueil ne soit pas partagé, chaque État doit prendre sa part de ce qui n’est ni une menace mais à la fin des fins, une chance. L’Allemagne l’a compris, la France bouge, elle vient de se rallier à l’accueil de 24.000 réfugiés, nous nous en réjouissons.

La générosité privée qui s’exprime ici et là pour accueillir ces gens et les aider ne pourra, malgré toute son importance morale et matérielle, venir à bout de tout. Nous rappelons que l’accueil des réfugiés est une affaire d’État, État dont nous attendons qu’il prenne pleinement ses responsabilités. Pour autant cela ne nous exempte pas de nous interroger en tant que citoyen sur ce que nous pouvons faire pour participer à une pratique d’hospitalité.

« Les êtres humains, sans distinction, doivent jouir des droits de l’homme et des libertés fondamentales ». Déclaration universelle des droits de l’homme approuvée le 10 décembre 1948.

Commentaires de « Givry Solidarités et Citoyenneté »

Nous partageons totale-ment ce texte et nous avons décidé de de-mander à notre député Philippe Baumel, membre de la commission des affaires étrangères de venir à la rencontre des Givrotins afin de nous présenter la poli-tique étrangère de la France.
 
Il est de notre devoir de donner les bonnes informations, d’expliquer les situations aux citoyens qui ne comprennent pas toujours les enjeux internationaux et humains.
 
De plus, nous souhaitons que notre commune participe à l’accueil d’une ou deux familles de réfugiés .
 

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