mercredi 16 mai 2018

RENOVER ,OUI MAIS PAS SEULEMENT LES RUES ET LES MURS

Une réunion publique sur la phase 2 de la rénovation de notre petite ville a eu lieu le 5 avril à la salle des fêtes.
En fait, il s’agissait d’une réunion de présentation du projet. Surprise, cette présentation se faisait sur panneaux, sans discours ni échanges avec l’assemblée. Quelques personnes commentaient et répondaient aux questions des participants. Ceux-ci pouvaient en outre écrire leurs observations et propositions sur des « post-it » et les coller sur les panneaux.
Cette présentation différait fortement de celle faite pour la phase 1 avec de nombreuses projections et explications détaillées, suivies d’un débat avec la salle. Etait-ce par crainte d’échanges cette fois-ci trop enflammés suite à la contestation affichée par une partie de la po-pulation ces derniers mois ?
L’ambiance était calme, un peu trop. Il est vrai que la participation des givrotins était réduite, probablement en rapport avec l’information et l’invitation parcimonieuses réservées à cette présentation, ainsi que l’horaire.
En bons citoyens, nous avons écrit et affiché nos remarques sur ce projet : par exemple pas de place donnée au déplacement doux et adapté que constitue le vélo, danger de la circulation des piétons der-rière les voitures stationnées en épi, léger repositionnement du monu-ment aux morts pour mieux le mettre en valeur .
Le problème de fond demeure : comment sera prise la décision ? Une présentation avec demande de remarques et propositions ne suffit pas. Les observations des citoyens ne demandent-elles pas discus-sions, explications, argumentations, et souvent amendements par rap-port au projet initial, qui a le mérite d’exister mais qui doit être validé, accepté, porté par la population ?
Certes il faut à un moment trancher, choisir .L’équipe élue en 2014 ne gagnerait-elle pas à convaincre plutôt qu’à imposer ? Cela demande du temps, et il eut été nécessaire de le prévoir au départ ... Nous sommes bien partisans d’une rénovation des murs et des rues de notre petite ville, mais pas seulement les murs et les rues : les modes de gouvernance, de concertation, de participation en ont encore plus besoin.

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